Chaque début d'année, le premier lundi suivant l'Épiphanie, les Tournaisiens fêtent le "Lundi perdu". Cette tradition remonte au XIIIème siècle. Et le mot "perdu" viendrait du fait que cette journée était perdue pour le travail. Que mangent les Tournaisiens à cette occasion ?
Selon une ancienne coutume, notables et propriétaires terriens organisaient le lundi suivant l'Épiphanie des tribunaux extraordinaires. La population était invitée et conviée aux assises judiciaires, aussi appelées « plaids généraux », pour dénoncer les crimes qui avaient échappé aux autorités lors de l'année qui venait de s'écouler. Ceux qui avaient connaissance de meurtres, de brigandages, incendies criminels, vols, viols, calomnies, usures, etc. étaient tenus de les déclarer, d'autant plus que serment avait été prêté, et qu'on avait, selon l'expression de l'époque, juré sur les saints. À la fin de cette journée, les notables organisaient un grand repas auquel les manants étaient invités à participer moyennant paiement (en monnaie ou en nature). À l'époque, les gens élevaient presque tous des lapins à domicile. C'était donc une denrée peu chère à l'époque. La tradition de manger le lapin viendrait de là. La date de ces assises était fixée au lundi qui suivait l'Épiphanie et s'appelait, dans certains textes du Moyen Âge, parjure delunds (de dies lunae, jour de la lune). Le jour de ce tribunal, on ne travaillait pas donc, ce lundi était "perdu" pour le travail. (Source : Wikipédia)
Selon une ancienne coutume, notables et propriétaires terriens organisaient le lundi suivant l'Épiphanie des tribunaux extraordinaires. La population était invitée et conviée aux assises judiciaires, aussi appelées « plaids généraux », pour dénoncer les crimes qui avaient échappé aux autorités lors de l'année qui venait de s'écouler. Ceux qui avaient connaissance de meurtres, de brigandages, incendies criminels, vols, viols, calomnies, usures, etc. étaient tenus de les déclarer, d'autant plus que serment avait été prêté, et qu'on avait, selon l'expression de l'époque, juré sur les saints. À la fin de cette journée, les notables organisaient un grand repas auquel les manants étaient invités à participer moyennant paiement (en monnaie ou en nature). À l'époque, les gens élevaient presque tous des lapins à domicile. C'était donc une denrée peu chère à l'époque. La tradition de manger le lapin viendrait de là. La date de ces assises était fixée au lundi qui suivait l'Épiphanie et s'appelait, dans certains textes du Moyen Âge, parjure delunds (de dies lunae, jour de la lune). Le jour de ce tribunal, on ne travaillait pas donc, ce lundi était "perdu" pour le travail. (Source : Wikipédia)